Thérapeute, sexologue, praticien… Vous accompagnez, mais qui vous accompagne ?
Dans nos métiers d’accompagnement, nous sommes souvent l’espace d’écoute et de transformation de l’Autre. Nous accueillons les récits, les émotions, les questionnements et les souffrances. Nous aidons nos patients à dépasser leurs blocages, comprendre leurs schémas relationnels, mieux vivre leur sexualité et leurs émotions.
Mais où trouvons-nous, nous-mêmes, cet espace où déposer ce qui nous traverse ?
Comment continuer à évoluer dans notre pratique, prendre du recul sur nos accompagnements, éviter l’usure émotionnelle et ajuster notre posture ?
C’est ici qu’une question récurrente se pose chez de nombreux thérapeutes, sexologues et praticiens en relation d’aide :
Quelle démarche entreprendre pour être accompagné soi-même ?
🔹 La supervision clinique, pour analyser ses cas, affiner sa posture et mieux gérer l’impact émotionnel des séances ?
🔹 La thérapie du thérapeute, pour travailler sur ses propres blessures et résonances personnelles ?
🔹 La formation, pour acquérir de nouveaux outils et enrichir ses compétences ?
Ce flou est courant. Beaucoup hésitent :
• “La supervision risque-t-elle d’ouvrir des portes trop personnelles ?”
• “La thérapie est-elle nécessaire si mes difficultés sont avant tout liées à mon cadre professionnel ?”
• “La formation suffira-t-elle à combler mon besoin d’évolution ?”
👉 Dans cet article, nous allons clarifier ces trois démarches pour vous aider à identifier l’accompagnement le plus adapté à votre situation actuelle.
Supervision, thérapie, formation : Quelle différence ?
Il est essentiel de poser des repères clairs pour bien comprendre ce que chaque démarche peut vous apporter.
1. La supervision clinique : Un espace de réflexion sur sa pratique et ses résonances
💡 Pour affiner sa posture professionnelle, analyser des cas concrets et ajuster son cadre d’accompagnement.
Dans mon approche de la supervision clinique, il ne s’agit pas seulement d’analyser des cas ou d’affiner sa posture thérapeutique. Les résonances personnelles font aussi partie du travail en supervision. En effet, lorsqu’un thérapeute accompagne un patient sur une problématique qui touche à son propre vécu, il est essentiel de pouvoir identifier ce qui appartient au patient et ce qui fait écho à sa propre histoire.
C’est pourquoi, en supervision, nous pouvons travailler à la fois sur :
✅ L’analyse des cas cliniques pour comprendre ce qui se joue dans l’accompagnement.
✅ Les transferts et contre-transferts et comment ils influencent la relation thérapeutique.
✅ L’impact émotionnel des séances et comment mieux réguler sa charge mentale.
✅ Les résonances personnelles du thérapeute face à certaines problématiques des patients.
💡 Quand choisir la supervision ?
• Vous souhaitez réfléchir à votre cadre professionnel et à votre posture.
• Vous ressentez des doutes sur certaines situations thérapeutiques.
• Vous voulez éviter l’isolement et échanger avec un regard extérieur.
• Vous sentez une charge émotionnelle après certaines séances.
Cependant, la supervision et la thérapie du thérapeute restent deux démarches distinctes.
2. Supervision vs Thérapie : Quelle nuance ?
Supervision clinique
Objectif : Mieux comprendre et gérer les résonances personnelles dans un cadre professionnel
*Identification des résonances liées aux cas cliniques et impact sur la posture
*Aide à ajuster l’accompagnement sans interférer avec l’histoire personnelle du praticien
*Travail sur l’éthique et les limites du praticien face aux résonances émotionnelles
Thérapie du thérapeute
Objectif : Travailler en profondeur sur ses blessures et son histoire personnelle
*Travail sur les blessures et schémas inconscients du thérapeute
*Approche plus introspective, pour comprendre et guérir ses propres blessures
*Permet de dépasser des blocages et d’améliorer son équilibre personnel
💡 Ainsi, la supervision permet de travailler sur ses résonances mais toujours avec une finalité professionnelle : comprendre comment elles influencent l’accompagnement, les ajuster et éviter qu’elles ne deviennent un frein ou un biais dans la relation thérapeutique.
3. La formation : L’acquisition de nouvelles compétences
💡 Pour développer de nouveaux outils, approfondir ses savoirs et enrichir sa pratique.
La formation est essentielle pour :
✅ Acquérir de nouvelles méthodes et approches thérapeutiques.
✅ Compléter son expertise en découvrant d’autres outils.
✅ S’ouvrir à d’autres champs d’application (sexologie, approche psychocorporelle, énergétique, etc.).
💡 Quand choisir la formation ?
• Vous souhaitez approfondir un domaine précis et enrichir votre boîte à outils.
• Vous sentez que vous manquez de techniques pour accompagner certaines problématiques.
• Vous voulez évoluer dans votre pratique en découvrant de nouvelles approches.
🚀 La formation est un levier de progression, mais elle ne remplace ni la supervision ni la thérapie.
Comment choisir entre supervision, thérapie et formation ?
Posez-vous ces 3 questions :
❓ Mon besoin est-il professionnel ou personnel ?
➡ Professionnel → Supervision ou formation.
➡ Personnel (émotions, résonances) → Thérapie.
❓ Ai-je besoin d’apprendre ou de réfléchir ?
➡ Apprendre → Formation.
➡ Réfléchir à ma pratique → Supervision.
❓ Suis-je en difficulté émotionnelle ou en recherche d’amélioration ?
➡ Difficulté émotionnelle → Thérapie.
➡ Besoin d’amélioration → Supervision ou formation.
Conclusion : Qui vous accompagne dans votre rôle d’accompagnant ?
Si nous offrons à nos patients un espace d’écoute et de transformation, nous avons aussi besoin d’un espace pour nous-mêmes.
“Accompagner l’autre commence toujours par savoir s’accompagner soi-même. Trouvons ensemble l’espace dont vous avez besoin pour évoluer en tant que praticien.”
👉 Si vous ressentez le besoin de clarifier votre posture, de prendre du recul et de réfléchir à votre accompagnement, la supervision est un premier levier puissant.
💬 Contactez-moi pour un premier échange et trouvons ensemble l’accompagnement le plus adapté à votre besoin.
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